dimanche 18 mai 2014

Jour 15: Bateaux-mouches et repas français

Bon dimanche!
C'est pour la dernière fois que l'on se retrouve sur le blogue.
Merci à tous ceux qui nous ont suivis!
Nous espérons que vous aurez trouvé plaisir à nous suivre dans nos péripéties.
Nous avons essayé de transmettre notre réalité comme nous la vivions, incluant autant les beaux moments que les moins bonnes expériences.

Un merci tout particulier à plusieurs personnes qui ont rendu notre voyage possible.
D'abord  à mes parents, pour vous être occupé de nos toutous. Puis Sébastien et Stéphanie, qui ont veillé sur nos minous. Vous nous avez permis de partir avec la certitude que nos amours poilus seraient bien.
Aussi à mon employeur, qui m'a permis de m'absenter pendant l'année scolaire. Et finalement, merci à Mme Claudie, l'enseignante d'Ophélie, qui a été très collaboratrice.

Maintenant, je me lance pour le dernier résumé du voyage.

Le dimanche est journée de farniente pour les Parisiens. Les magasins sont fermés, plusieurs épiceries aussi. C'est un jour pour relaxer au bord de la Seine, ou pour promener bébé ou toutou.

Nous aussi avons décidé de nous la couler douce, et nos pieds nous en ont remerciés.
D'abord, nous nous sommes mis beaux et nous sommes dirigés vers les grands boulevards. Une activité incontournable manquait à notre séjour, et nous avions bien l'intention d'y remédier. Nous sommes donc arrivés au restaurant Bouillon Chartier, qui nous promettait une expérience culinaire typiquement française.





Ouvert depuis 1896, on aime ou on déteste ce genre d'endroit. Ici, les serveurs ne parlent que français. Ils écrivent notre commande sur la nappe et filent à toute vitesse. Pas de temps pour s'en faire vos amis! Il est fort possible aussi que vous partagiez la table avec d'autres clients. Pour être sûrs d'avoir une table bien à nous, nous sommes arrivés pour l'ouverture. En contrepartie, la nourriture est bonne, le choix est varié et les prix sont bas. Le décor est chaleureux et l'ambiance conviviale. Un resto parfait pour nous!

Pour moi, escargots en entrée, et pour François, terrine de foie de canard. On s'en pourlèche encore les babines. Bon ok, y'a que moi que les escargots font encore saliver. Comme plats principaux, poulet, magrets de canard et steak. Bons, mais pas extras. MAIS LE DESSERT. Mousses au chocolat pour les enfants, et chou à la crème chantilly pour moi. Pur délice.







Pour digérer tout ca, il aurait fallu marcher jusqu'à la Tour Eiffel. Au lieu de ca, nous avons pris le métro, direction pont de l'Alma. Là-bas, nous avons pris place sur un bateau-mouche. En voyant l'affluence, j'ai suggéré à François d'attendre le prochain.
Comme d'habitude, il aurait dû m'écouter. ;-) Hein chéri?



Devant nous sur le bateau, un groupe de touristes asiatiques a menacé de nous gâcher l'expérience. Ceux-ci étaient constamment debouts, à essayer de tout capter sur leurs caméras photos. Exaspérés de ne rien voir tant ils bloquaient notre espace visuel, on s'est déplacés plus loin. À force d'être à travers le monde, on devient impatient, presqu'intolérant.



Malgré tout, la balade était agréable, le vent nous rafraichissant Plus haut, je vous ai dit que les Français aimaient lézarder au bord de la Seine le dimanche. Eh bien nous avons vu plusieurs dames se faisant bronzer les seins à l'air! Ce fut le comble pour Ophélie, qui en a marre de voir des femmes toutes nues partout! ;-)





Avouez que vous espériez voir les madames toutes nues!

Sur cette touche savoureuse, voici nos coups de coeur de voyage à chacuns.

Pour Ophélie, ses plus beaux moments furent à bord du London Eye et à Hever castle, le château d'Anne Boleyn. Elle se rappellera longtemps de ses premiers essais en tir a l'arc. Puis, le parc de la princesse Diana, aux Kensington gardens, demeure dans ses coups de coeur, tout comme les jardins du Luxembourg.
Elle a adoré faire naviguer les voiliers et monter à bord du plus vieux carrousel de Paris.

Édouard a bien aimé voir les dinosaures du Natural Museum et les momies du British. Il a aussi raffolé de Madame Tussaud à Londres, avec ses superhéros préférés en grandeur nature. On se rappellera aussi de sa fixation sur les "chapeaux poilus", les gardes en rouge de sa majesté. On se promet d'aller lui en montrer à la Citadelle de Québec cet été. Finalement, il a eu un plaisir fou aux nombreux parcs où il a pu être un enfant et se lâcher lousse.

Pour François, deux volets à ses préférences. D'un côté, il a eu un faible pour les cathédrales de Westminster et Notre-Dame. De l'autre, il gardera de beaux souvenirs de nos promenades dans les parcs St-James et Kensington.

Pour ma part, j'ai eu comme je l'avais prédit une préférence pour Londres. J'ai vécu de beaux moments à la Tour de Londres et à Hampton Court. J'ai aussi été comblée de voir ma fleur préférée, la bluebell, encore florissante. La nature anglaise est magnifique. Les jardins de Hampton Court, St James et Kensington nous ont donné de beaux moments. À Paris, la journée d'hier aux jardins du Luxembourg fut tout simplement parfaite. Je garderai en mémoire les sourires des enfants.

Plusieurs nous trouvent fous de les emmener en voyage avec nous. Pourtant, malgré l'énergie et la patience qu'ils nous ont demandés (Édouard plus souvent qu'à son tour), on ne l'aurait pas voulu autrement. À chaque occasion, nos voyages nous ont toujours rapprochés. Ce voyage n'aura pas été différent.

Demain, c'est vers 14h que nous nous poserons à Montréal.
Nous vous remercions encore une fois d'avoir été du voyage!
Au plaisir de vous retrouver!

Sophie, François, Ophélie et Édouard

samedi 17 mai 2014

Jour 14: Notre-Dame (prise 2) et le Quartier latin

Bonjour tout le monde!

La journée que je vais vous résumer est probablement la plus belle que nous avons vécue à Paris. D'abord, le soleil était encore au rendez-vous. Puis, nous avons passé la journée dans l'harmonie! Édou nous a donné un break de son caractère de gomme baloune et a eu pitié de ses pauvres parents. Mais par-dessus tout, nous avons vécu plusieurs moments de pur bonheur!

Ce matin, nous sommes partis tôt en direction de notre belle dame, en espérant qu'elle nous ouvre cette fois ses tours. Sur le parvis, plusieurs paroissiens sur leur trente-et-un en train de jaser avec les curés. Dans sa robe rose à froufrous, une gamine court après les pigeons. Nous contournons l'attroupement et nous dirigeons côté gauche de la cathédrale. Victoire! Il y a une file. Une heure d'attente nous dit le garde. Tout en haut, on aperçoit éperviers et crécerelles, qui nichent dans les tours. Un touriste américain se met à nous jaser pour pratiquer son français. Quelques petits brins de jasette plus tard, on commence l'ascension.




Édou insiste pour gravir tout seul. Bien vite, on se retrouve au premier palier, à la base des clochers. Les gargouilles sont impressionantes. La vue aussi, surtout vers la colline de Montmartre. Aucune trace de Quasimodo. Peut-être est-il gêné? Édou et Ophélie s'amusent à l'imiter, en train d'escalader Notre-Dame. Les cloches font ding dong. Est-ce lui?






On prend quelques photos, on savoure le moment, et on se prépare à poursuivre. Mais impossible d'avancer. Cinq minutes. Puis dix. Autour de moi, des grillages. Et des gens, beaucoup de gens. On regarde une sortie alternative, mais il y en a aucune. Quinze minutes. Mes jambes commencent à faiblir. Je me sens emprisonnée. J'essaie de respirer et de contrôler mon angoisse. Je me mets à chanter, à regarder mes photos. J'essaie de me garder l'esprit occupé. Vingt minutes sont passées, dans cette cage en haute altitude. Inspirer, expirer. Et tout à coup, soulagement. La file avance! Je suis bien fière de moi, d'avoir réussi à ne pas paniquer!




On entre à nouveau dans les escaliers à la pierre usée. Tout à coup, ça y est, nous sommes en haut. On n'a que 5 minutes en haut, alors aussi bien en profiter! La vue est magnifique, plus belle qu'en haut de la tour Eiffel!  Et y'a quelque chose de magique d'entendre les cloches sonner, tout près de nous. Puis bien vite, la descente commence. Ophélie et Édouard comptent les marches. 394. Je suis bien fière de mon bonhomme, qui a monté et descendu tout ça tout seul! Ophélie aussi!




En bas, on essaie de se repérer. Tout près de là, une pause shopping s'impose. Nous nous retrouvons devant Shakespeare and Company. Plus qu'une simple boutique, c'est une institution. Hemingway et James Joyce y ont jadis logé, tout comme 40 000 autres personnes. L'endroit est un refuge pour les auteurs dans le besoin, qui ont accès à un lit en échange de quelques heures de travail. Il a été fermé en 1941, après que la libraire eut refusé de vendre un ouvrage rare à un officier nazi. Dix ans plus tard, il a réouvert ses portes.



Mélange d'antiquaire et de bouquinerie, l'atmosphère est vraiment spéciale à l'intérieur.  Du plancher jusqu'au plafond, on trouve des bouquins anglais. L'odeur du papier, les racoins, l'escalier grinçant, la vieille machine à écrire, c'est un endroit magique! Je repars de là avec 2 bouquins, comme des trésors.

Les minutes qui suivent furent moins spéciales. Aux abords du jardin du Luxembourg, on part à la recherche du petit coin. On s'essaie dans un resto fast-food. L'expérience fut traumatisante. Disons seulement que mes espadrilles font encore squick-squick quand je marche! Très gros beurk! Pas de photo. Vous êtes déçus?

Le jardin du Luxembourg fut définitivement le préféré des enfants. D'abord, on a pu louer des petits voiliers et les faire naviguer sur le bassin. Ophélie, en bonne patriote, a choisi le bateau du Canada. Édou en a choisi un vert. Pendant une demi-heure, ils se sont amusés à courir autour du bassin pour rattraper leurs bateaux et leurs redonner des poussées. C'était vraiment agréable pour eux d'essayer une activité nouvelle, et tout aussi agréable pour nous de les voir s'amuser autant!





Après avoir vu des enfants se balader à cheval, on s'est dirigés vers le plus grand parc de jeux qu'on ait jamais vu! Parmi la foule de bambins et de parents essouflés, Édou et Ophé ont failli rendre Francois maboule à force de courir partout.
Finalement, même si le temps pressait, on a cédé pour un petit tour de carrousel. Présent dans le parc depuis 1879, c'était particulier de voir le bois usé des chevaux, et de s'imaginer combien d'enfants heureux y ont déjà pris place. Les nôtres s'y seront amusés aussi, à essayer d'enfiler des anneaux de métal au passage, sur leurs petites baguettes. Des sourires à un million de dollars!




Avant de quitter le parc à contre-coeur, on s'est arrêtés quelques instants devant une partie de boules. Pour le consoler de ne pouvoir aller y jouer, on a promis à Édouard de l'initier à la pétanque au chalet de son grand-père.



Le soleil plombant et l'exercice ayant fait leur oeuvre, c'est en traînant de la patte que nous nous sommes mis en route pour le Musée d'Orsay, avant qu'il ne ferme. C'était notre dernière chance d'y aller avant que notre Museum Pass n'expire. Une fois là, nous avons filé tout droit vers la salle des impressionnistes. À gauche, Degas. À droite, Monet. Devant, Renoir et plus loin Cézanne. Certaines oeuvres nous étaient familières et d'autres inconnues. Les ballerines de Degas et les champs de Monet furent nos préférés. Moins de femmes toutes nues. Ophélie était contente.



Comme à chaque soir, on a trouvé refuge à notre appartement, pour panser nos ampoules et recharger nos batteries. Demain, dernière journée de voyage!
Au programme, une randonnée en bateau-mouche!

Passez une belle soirée!!  À demain!

vendredi 16 mai 2014

Jour 13: les Champs-Élysées et les Champs de mars

Allô tout le monde!
Encore une fois, merci à tous ceux qui nous suivent!
31 lectures hier! Ça fait plaisir!

Nous en sommes dans le dernier droit de notre voyage...
Mais avant de me mettre à dépressionner, je vous fais part de nos observations quotidiennes.
- Plusieurs d'entre vous le savent probablement, mais le papier de toilette est rose ici!
- Un des délices les plus simples de l'Europe se trouve dans le rayon des produits laitiers; et j'ai nommé, la vache qui rit!! Délicieuse, la petite vache!
- On peut aussi trouver des portions individuelles de yogourt servi dans des pots de terre cuite! Vraiment mimi!
-  On s'en doutait, mais les Français utilisent beaucoup d'anglicismes! Chez McDo, on commande des "nuggets" et non des croquettes.
- Pour les amis des animaux, on voit beaucoup de jack russells et de chiens chinois à crête. De plus, presque tous les mendiants sont accompagnés de leurs toutous. Peut-être espèrent-ils que nous ayons de la pitié pour toutou, si nous n'en avons pas pour eux?

Ce matin, c'est enrhumés que nous avons entamé notre journée. Nous avons eu notre première expérience du métro parisien. Difficiles à trouver, ces stations. Pas très bien identifiées. Les circuits sont aussi sinueux et manquent de logique! Difficile de s'y retrouver.  Nous sommes finalement arrivés à l'Arc de Triomphe.
Pour la 2e fois du voyage, nous avons subi les effets de la grève de la fonction publique, laquelle gère les monuments nationaux. L'Arc de Triomphe était fermé, alors impossible d'y monter.
Nous avons pris le temps d'expliquer la signification du lieu à Ophélie, en lui rappelant que c'etait en hommage aux soldats ayant pris part aux campagnes militaires.





Nous sommes repassés par le métro pour en ressortir sur les Champs-Élysées. Impossible de traverser le carrefour étoilé à pied.
Un clown dégueux à voulu prendre Édou dans ses bras, que  Frank a eu tôt fait de repousser. C'est dommage, mais les menaces d'arnaques nous rendent méfiants! Dans le métro, sur la rue, partout on met en garde les visiteurs. J'ai très confiance en ma bourse Pacsafe par contre. Je prends tout de même mes précautions!
Pour dîner, nous nous sommes arrêtés dans un resto italien. Les tarifs et la qualité étaient raisonnables, jusqu'à ce que nous voyons le prix des verres de jus des enfants. À 7 euros chaque (11$) , on s'est assurés de les boire jusqu'à la dernière goutte! Vous avez dit arnaque?



La mer de monde nous a fait fuir les Champs-Élysées en direction du pont Alexandre III, menant au Musée d'Orsay. Or, une erreur de navigation nous a amenés sur l'avenue des grands couturiers. Dior, Chanel, Ferragammo, Dolce & Gabbana, ils étaient tous la. Dans chaque boutique, il semblait y avoir 5 employés (et 2 gardes de sécurité)  pour un client.

Nous sommes finalement aboutis tout près de la Tour Eiffel. On se l'était gardée pour dimanche, mais tant qu'à y être, nous y sommes allés. Pendant 40 minutes au soleil, nous avons fait la file menant à l'ascenseur, où une odeur de sueur intense régnait. Comme la plupart des gens, nous sommes montés au 2e. Nous y sommes restés 10 minutes. La vue était bien belle, mais la concentration de gens était trop grande. En comparaison, nous avons préféré la vue du Beaubourg. Moins cher, et moins de monde.






Dans les Champs de Mars, nous avons trouvé un petit sentier à l'ombre où Édouard a pu courir en toute quiétude. Nous avons pris le métro direction les Galleries Lafayette. Je croyais y trouver un grand magasin à l'ancienne. Au lieu de ça, nous nous sommes perdus parmi les rayons de grands couturiers. Fatigués et exaspérés par la foule, on a décidé de rentrer. Le sens de l'orientation a fait défaut à Francois, et nous avons tourné en rond pendant un moment. Nos pieds souffrants ont eu peine a poursuivre la route, mais nous sommes finalement arrivés.

Demain, c'est le sud de la Seine qui nous attend. Musée d'Orsay, le marché Saint-Germain et les jardins du Luxembourg sont à l'agenda. À moins que la foutue grève contrecarre encore nos plans, nous retournerons à Notre-Dame pour escalader les marches. Mais bon! Une mauvaise journée en voyage est quand même plus agréable qu'une journée moche à la maison!

Sur ce, bon vendredi soir à tous!
On se retrouve demain!

jeudi 15 mai 2014

Jour 12: le Marais et l'île de la Cité

Bien le bonjour!

J'aimerais d'abord souhaiter publiquement un beau 33e anniversaire à mon beau Françou d'amour! ENFIN! Il pourra plus me traiter de vieille!
Je t'aime mon chéri!

Pour mieux m'intégrer à la populasse, j'ai décidé d'adopter le look naturel français. Comment vous trouvez-ca?


C'EST UNE BLAGUE!! Je fais juste pousser mon poil de jambes. ;-)

Signe que la fatigue s'installe, nous avons encore été très lents à démarrer la journée. Pour le "p'tit-dej", François est passé par la boulangerie de la rue pour nous acheter des croissants frais du jour. La vie est vraiment dure!

Il était 10h30 quand nous avons franchi la porte, en direction du Centre Georges-Pompidou. On est tous d'accord pour dire que c'est le building le plus laid qu'on aie vu! L'idée de son design est que ses entrailles sont visibles de l'extérieur. Autrement dit, les tuyaux, escaliers roulants et conduits d'aération sont tous sur la surface extérieure de l'édifice. Pour se faire pardonner, le Pompidou  (aussi appelé Beaubourg) offre une vue à couper le souffle. Au sud, Notre-Dame. À l'est, la tour Eiffel. Au nord, la basilique du Sacré-Coeur.






A l'intérieur, le Beaubourg abrite un musée d'art moderne. Picasso, Dali, Chagall, Miro et Kandisky  y ont tous des oeuvres d'exposées. Édou a jeté son dévolu sur les oeuvres à connotation violente ou scathologique. Ophélie a encore une fois trouvé qu'il y avait trop de femmes toutes nues! De temps à autres, on s'est arrêtés pour écouter les explications de spécialistes d'art moderne, en s'étonnant de tout ce que eux voyaient que nous avions manqué.




Après le Beaubourg, on a mis le cap vers l'île de la Cité. Après un conseil lu sur Trip Advisor, on s'est dirigés vers l'arrière de la cathédrale, où on a pu dénicher un coin au calme pour pique-niquer. Tout près, un groupe de gamins jouaient au foot.



Ensuite, on s'est dirigés vers le parvis, envahis par badauds et touristes! François avait très hâte de monter les 400 quelques marches menant au clocher.  Mais en raison d'une grève, les tours étaient fermées exceptionnellement. Nous étions tous très déçus, mais nous nous promettons de revenir avant lundi.




A l'intérieur, on a découvert des vitraux colorés et infiniment détaillés! Comme à chaque fois que l'on visite une église catholique, nous avons allumé un lampion et prié pour la protection divine. Nous devrons revenir pour observer les gargouilles de près, et partir à la recherche de Quasimodo!





Par la suite, nous avons poursuivi notre route jusqu'au Marché des fleurs. Une petite pause tout à fait bienvenue. Mais l'odeur des fleurs n'arrivait pas à effacer les odeurs d'égout, de pollution et de cigarette qui empestent la ville. Malgré tout, nos yeux nous remercient car les couleurs sont magnifiques! On y trouve même des orangers et des citronniers, qui n'entreront malheureusement pas dans nos valises!




Après une demi-heure d'attente au soleil, on entre dans la Ste-Chapelle, réputée pour être la plus belle église de Paris. Après la visite, Édou avait atteint sa limite de bon comportement, alors nous sommes retournés à bon port.




Nous devions sortir souper pour la fête à François, mais forcés de constater que les enfants ne sont pas tellement les bienvenus ici. On en voit très peu, et les gens sont peu communicatifs envers eux. Disons qu'au resto, on aurait peur de déranger! Rien à voir avec l'Italie, où la famille semble faire partie de toutes les sphères de la vie!

Alors pour tout de meme souligner la fête à Françou, nous avons dégusté une assiette très engraissante de pâtisseries aussi décadentes les une que les autres.




À demain!